jeudi 23 avril 2009

blocage de négociations sur le chômage partiel

AFP le 23/04/2009 à 19:41

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Ingénierie, informatique : blocage de négociations sur le chômage partiel

Le patronat des sociétés d'ingénierie et de services informatiques (Syntec) et les syndicats CFDT et CGT se sont renvoyé jeudi la responsabilité du blocage de négociations sur l'amélioration de l'indemnisation du chômage partiel dans la branche qui compte 700.000 emplois.
Les syndicats souhaitaient parvenir à un accord concernant dans un premier temps les salariés les plus affectés par des baisses d'activité, ceux des prestataires de services de la filière automobile (Altran, Alten, Assystem, Segula...). Quelque 4.000 de leurs salariés connaissent actuellement du chômage technique, indemnisé a minima.
Le Syntec voulait lui ouvrir le champ de l'accord à la branche entière, ce qui n'était pas nécessaire, selon la CGT et la CFDT, qui craignaient un accord "au rabais".
Dans un communiqué, le Syntec a déploré que l'ensemble des syndicats aient quitté mercredi "la négociation de cet accord qui aurait été une première dans cette branche" et visait "à maintenir l'emploi et à assurer le développement des compétences" par des formations. Il a appelé à la reprise du dialogue.
Pour leur part, CGT et CFDT ont demandé, dans un communiqué commun, que la fédération patronale revienne sur sa logique "extensive" du chômage partiel, qui s'appliquerait aux cadres au forfait heure ou jours, même hors fermeture de leur établissement, ce qui n'est pas autorisé, selon eux.
Les syndicats exigent aussi que le chômage partiel soit appliqué collectivement, et non "sur des critères individuels".
Il n'y a pas eu depuis le début de la crise de plans collectifs de suppressions d'emplois dans les sociétés prestataires d'ingéniérie, selon le Syntec. La CGT a dénoncé toutefois "des licenciements individuels, des ruptures conventionnelles" et "des pressions", notamment pour les salariés travaillant dans l'automobile.
Le syndicat entend déposer des recours en justice contre le chômage partiel "dans les entreprises où c'est possible", avait-il indiqué fin mars.
Alten s'est vu refuser récemment une autorisation de chômage partiel pour 400 collaborateurs par la direction départementale du travail, pour "absence de réels motifs" le justifiant, d'après la CGT.

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